La composition des couches jetables n'est pas détaillée sur l'emballage, mais on sait qu'elles sont composées d'une feuille au contact de la peau, d'un noyau de cellulose remplit de gel absorbant (le polyacrylate de sodium), d'une partie externe imperméable (celle qui utilise la tasse de pétrole citée plus haut) et aussi des parfums et conservateurs.
Le polyacrylate de sodium est une substance dangereuse en cas de contact avec les yeux ou en cas d'inhalation (ne jamais déchirer les couches !).
L'utilisation du chlore pour le blanchiment laisse des traces de dioxine dans les couches qui pénètrent via la peau et sont cancérigène à long terme. Et au contact de la peau d'un bébé durant 3 ans ? Et au contact des mains des puéricultrices durant leur vie professionnelle ?
Quand Greenpeace a testé des couches de grandes marques en 2000, du TBT (une des substances les plus toxiques inventée par l'homme) a été trouvé en forte dose. Et depuis, qu'il y a t-il dans les couches de nos nourrissons ?
Notez qu'il est d'ailleurs recommandé de ne pas stocker les couches dans la chambre de bébé car elles contiennent des COV (composés organiques volatiles) comme le toluène, le dipentène, l'éthylbenzène xylène provoquant ou accuentuant les problèmes d'asthme.
Autre inconvénient des couches jetables pour la santé de nos bébés, elles ne laissent pas la peau respirer, emprisonnée dans la matière plastique et la température y est plus élevée de 1 à 3° (selon une étude allemande) d'ou les irritations et érythèmes fessiers qui disparaissent à l'utilisation de couches lavables. Or, plus inquiétant à long terme, ce problème de température élevée aurait une influence sur la stérilité des garçons.
Pour les couches lavables, c'est vous qui choisissez les matières composant la couche, de la partie culotte à l'insert, la partie absorbante, parmi un choix vaste où les matières bio ne sont d'ailleurs pas majoritaires.