Or ces micro-ondes ont un effet thermique reconnu, néfastes à la santé des humains car elles induisent un réchauffement local (dont les conséquences sont tout autre que celle d'un simple chauffage !).
Sur un cerveau et un système de thermorégulation encore immature d'un bébé, le risque est réel. D'ailleurs, on connaît les conséquences sur la santé, pour les adultes ou les enfants, qui sont au minimum à court terme des migraines, une fatigue ou au contraire une hyper-activité, mais à long terme (car un écoute bébé s'utilise environ 3 ans, et certains parents le laissant en marche toutes les nuits) ce sont des pathologies bien plus graves (leucémies, cancers, Alzeimer).
Une étude italienne menée en 2008 publiée sur 'Disease in Childhood" montre que les bébés en couveuses soumis aux CEM voient leur fréquences cardiaques diminuer et subissent une influence sur leurs systèmes nerveux autonomes.
Pour nous protéger de ces effets thermiques, il existe une mesure nommée DAS (correspondant à la quantité d'énergie électromagnétique absorbée) et une norme : la règlementation française (et européenne) fixe un seuil de 2 W/kg pour la tête ou 0,08 W/kg moyenné au corps entier. Or ce seuil est issu d'un calcul (à partir de l'hypothèse ne pas augmenter la température de plus de 1° c), expérimenté sur des mannequins en gel et a été réalisé pour les téléphones mobiles (et des utilisateurs adultes).
Ce DAS devrait figurer dans le descriptif technique des babyphones (comme pour tout appareil radioélectrique) depuis l'arrêté du 8 octobre 2003 or on ne voit pas cette mention, tout au plus une mise en garde dite en passant (combien de parents la lisent et s'en préoccupent ?) de placer l'écoute bébé à 1 m de lui.
Les scientifiques eux estiment qu'une distance de 3m est plus approprié au principe de prévention. Car les micro-ondes provoquent également des effets « non thermiques » et cela à des doses de puissance faibles, voire même très faibles d'après Roger Santini « Téléphones mobiles cellulaires et stations relais. Les risques pour la santé» coll. Resurgence en 1998.
Et le Dr Jean Pilette de conclure que « le babyphone utilisant des micro-ondes est à proscrire même si l'appareil n'est pas placé près de la tête de l'enfant » dans son livre Antennes de téléphonie Mobile, technologies sans fil et santé qui explique de manière claire les risques des ondes sur notre santé (
à lire en ligne sur le site de l'association Next-up).